Les objectifs du mois de juillet

En juillet, l’effervescence du printemps (semis, plantations, course contre la montre !) est derrière nous. C’est l’occasion de buller, de profiter de son bout de verdure et de programmer ses départs en vacances. Mis à part pailler et arroser vous n’aurez pas grand-chose à faire !

Si une parcelle se libère sur votre joli balcon, pensez aux plantations que vous aimeriez voir s’épanouir pour cet hiver. Plus tôt certains légumes seront semés, plus ils profiteront du soleil de l’été.

Concernant les semis :

• Il est toujours temps de semer les haricots pour les récolter en septembre cette fois-ci.
• Continuez les semis de roquette et de radis pour échelonner les récoltes.
• Les betteraves et les navets peuvent encore être semés !
• Semez les bisannuelles comme les œillets de poète (les fleurs des miens ont fait des graines !).

Semis pour les récoltes hivernales :

• Si c’est votre dada, semez des choux-fleurs (beuh) vous les planterez en pleine terre six semaines plus tard et les récolterez en fin d’hiver, quand les légumes se font rares.
• Semez les salades d’hiver comme la chicorée, la mâche.
• Semez les carottes et ombrez les semis par temps ensoleillé.
• C’est le moment de semer les radis d’hiver : semez des radis noirs, c’est bon pour la santé !

 

Entretien divers :

• Entre deux cocktails bien frais, taillez donc les fleurs fanées pour favoriser les nouvelles fleurs.
• Paillez, paillez, paillez. Ça va limiter l’évapotranspiration du sol qui restera frais plus longtemps et ça vous évitera de devenir esclave de votre arrosoir (non parce que si ça continue comme ça, vous allez passer vos soirées à arroser vos hectares de balcon).
• À propos de paillage, j’ai lu dans mon magazine préféré (Les 4 saisons du jardin bio), que la paille n’était pas le meilleur des paillages. En effet, il est parfait pour protéger vos plantations en hiver, mais il se décompose très mal et donc apporte peu d’humus à votre sol vu qu’il est peu décomposé, les vers de terre travaillent moins et la terre est encore compacte et doit être retravaillée. Essayez donc de pailler avec les déchets verts que vous trouvez, la tonte, le foin, les feuilles mortes sont le must du must ! Avec tout ça, plus mon article sur le paillage, les vers de terre n’auront plus aucune raison de ne pas bosser !

 

Retour sur les objectifs du mois de juin

La star de mon été, les tomates cerises !

Au fur et à mesure de leur croissance je vais enfin savoir si j’ai une majorité de plants de tomates cerises poire jaune ou clémentine ! Le suspens est à son comble !

Ce n’est pas la fin des haricots

Ils poussent, ils poussent et bientôt deviendront beaux !

L’aubergine bambino bien dans son pot

Rappelez-vous, j’avais mis beaucoup de temps à me décider à l’installer dans un pot dehors, à la merci des pucerons et j’avais donc attendu qu’elle fasse des feuilles, puis les coccinelles et leurs bébés étant passé par là je me suis dit que c’était le moment.

Bon à savoir : l’aubergine et le piment se mettent en pause en juin-juillet et ne repartent qu’en août pour faire des fleurs et fruits.

Cela fait trois semaines et regardez comme ses feuilles sont duveteuses et robustes !

J’attends avec impatience la fleur d’aubergine. Je crois me rappeler qu’elle est violette et délicate… !

Retour d’expérience et bonnes idées :

Sur les jardinières cagettes !

Y a pas à dire, c’est une idée vraiment top, qui permet d’avoir des contenants de la taille voulue et la plupart de mes plantations s’y développent bien (mes tomates par exemple). Mais c’est vrai que comme il n’y a pas possibilité de mettre un couvercle en dessous, la majorité de l’eau des arrosages s’enfuit par le dessous. Il faut donc être vigilant concernant les arrosages et pailler pour que l’eau soit un peu plus retenue.

La bonne idée de l’été : les oyas !

Je vous parlais du paillage pour limiter l’évapotranspiration mais figurez-vous que j’ai découvert les oyas sur internet.

Qu’est-ce que c’est ? Une méthode ancestrale, utilisée en Chine il y a 4 000 ans et également dans la Rome antique.

Comment ça marche ? Cette méthode consiste à installer une sorte de jarre en céramique micro-poreuse dans la terre et de la remplir d’eau. L’argile contenue dans la jarre laissera s’échapper l’eau aux gouttes à gouttes et les plantes pourront venir s’y abreuver.

Et son efficacité ? L’arrosage est constant et sans excès, les plantes ne subissent pas de stress hydrique. Les adventices (« mauvaises herbes ») ne poussent presque plus puisque la couche supérieure de la terre n’est pas irriguée. Cependant le substrat reste humide en profondeur et permet à la microfaune de se développer. Pour finir, il n’y a pas de perte d’eau, l’eau ne s’évapore pas et est donc utilisée par les plantes alentours qui prennent ce dont elles ont besoin.

Des chiffres ? Oui j’ai une sainte horreur des chiffres mais on peut noter que les oyas permettent de diviser par deux voire par trois les arrosages.

Je vous invite à aller sur le site de http://www.oyas-environnement.com/index.html pour en apprendre un peu plus sur ces oyas qui sont fabriqués en France et à la main ! Peut-être en commanderez-vous une ou plusieurs. Pour ma part, en prévision de mes absences, j’en ai commandé deux « à planter ». Il faut anticiper : la livraison peut prendre six à huit semaines.

 

Avec tous ces bons conseils, nous voilà parés pour un bel été passé à buller !

Je vous dis à dans une semaine, votre reporter sans frontière s’éclipse vers de lointains horizons.