C’est dans la Normandie que je me suis rendue pour donner un coup de pouce à des amis qui voulaient aménager leur potager surélevé. Ils avaient tout acheté (terreau, billes d’argile, terre végétale et fumier) et semé (semis de cornichons – toi-même ! – de courgettes et de concombres ainsi qu’un plant de sauge et de thym) donc y avait plus qu’à comme on dit !
Le point de départ : une bonne terre
Une bonne terre c’est l’assurance d’avoir des plantes vigoureuses et en bonne santé. Alors faut-il privilégier la terre végétale (terre de jardin) ou le terreau ? Comme expliqué dans mon article sur le paillage et sur le compost : le terreau c’est une base pour les racines mais ce n’est pas riche en matière organique (azote, phosphore et potassium – le fameux NPK – : c’est ce que les plantes préfèrent). En revanche il est souvent constitué de tourbe et ça retient bien l’eau (mais c’est très pauvre en matière organique). Regardez sur les sacs de terreau la capacité de rétention en eau qui doit être supérieure à 60% (60ml/l), 65% c’est l’idéal.
- On a donc d’abord mis les billes d’argiles, de la terre végétale en grande quantité, environ 1 quart de terreau et 1 quart de fumier.
L’installation des plants et le tuteur en grillage :
- On a ensuite décidé de l’emplacement des petits plants, avant de les planter.
- On a créé un tuteur en grillage (l’idée c’est que des plantes soient installées à l’intérieur du cercle grillagé et d’autres sur le pourtour extérieur pour qu’elles puissent grimper dessus).
- On a terminé le tout par un semis tout autour des plantes : armoise, phacélie et bourrache officinale).
- Du paillage, un bon arrosage et c’est fini !


Constat
Habituez progressivement vos plants cultivés en intérieur à l’extérieur
Eh oui, le vent, la chaleur directe des rayons du soleil et les petites bêtes pénibles : tous ces paramètres sont inconnus à vos plantes qui grandissent bien à l’abri à l’intérieur. Aussi il est important de les laisser quelques heures dehors pendant une semaine en les rentrant le soir (pour éviter les attaques de limaces voraces !) afin qu’elles se fortifient.

Malheureusement chez mes amis, les plants étaient restés trop longtemps à l’intérieur et n’ont pas été habitués progressivement à l’extérieur. De plus ils avaient été affaiblis par de l’oïdium (un champignon qui se développe sur les feuilles, crée un duvet blanc et qui empêche petit à petit la photosynthèse) donc la plupart n’a pas survécu. Seuls subsistent les potirons !
Ce qui a marché
- Les semis faits directement dans la terre
- Et les potirons
Potiron (en haut à gauche) qui a l’air de bien se plaire dans son nouvel environnement
Je reconnais ces sachets de graines….
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