Rappelez-vous, dans les objectifs du mois d’octobre je vous parlais de la création d’une jardinière fleurie pour égayer votre balcon. C’est maintenant chose faite !
Je me suis précipitée au Truffaut, arrêt quai de la gare à Paris, 30 minutes de trajet en sortant de mon boulot. Pas un gros choix de plantes ni de jardinières (et oui, parce que je n’avais plus de contenants pour mettre tout ce petit monde) mais à cœur vaillant rien d’impossible ! Les poumons gonflés par l’excitation, je me suis dirigée entre les rayons à la recherche de mes fleurs d’automne.
Ce qui est bien c’est que lorsque le choix est maigre, l’impression de trouver la perle rare s’en trouve accrue ! J’ai trouvé de jolis œillets de Chine, pris hélas trop de chrysanthèmes (qu’ils appellent « aster » curieusement mais je ne pense pas que cela soit la terminologie correcte. Cela reste des « bouboules à mémère » mais, panachées avec toutes les autres plantes, le résultat est plutôt concluant) ce qui m’a posé problème une fois venue l’heure de tout faire rentrer dans la jardinière. J’ai voulu prendre des gauras pour donner un peu de volume à ma jardinière et avoir une plante un peu filaire qui prendrait le vent, mais hélas, ils étaient vendus trop grands et n’auraient jamais pu rentrer dans ma composition. J’ai donc fait le deuil de cette vivace et pris une graminée (toujours pour l’effet « vol au vent ») : une fétuque bleue. Très jolie avec ses petits brins d’herbe tout bleus. Et pour couronner le tout (je n’ai pas pu résister à cette débauche de plantes clichées d’automne) j’ai trouvé un cyclamen dont le ton fuchsia faisait ressortir les autres couleurs des plantes choisies (dans la jardinerie, je testais la compatibilité des teintes entre elles en mettant les plantes côte à côte, tel un peintre préparant sa palette, rien que ça).

Ma difficulté a été d’essayer de ne pas choisir uniquement des plantes colorées, enjouées… je me rends compte que j’adore les couleurs dans les plantes et que je ne suis pas très « fleurs blanches » ! Or là, il fallait veiller à l’association des couleurs et à ce que ma composition soit cohérente. Je ne pouvais pas faire un gribouillis de fleurs, je voulais que ça ait un peu de tenue que diable ! J’ai dû faire des choix et des sacrifices. Et le blanc a été un allié de taille.
Lorsque vous choisissez des plantes fleuries en jardinerie n’oubliez pas de regarder s’il y a des fleurs en formation. Ce n’est pas parce que vous prenez la plus fleurie que c’est celle dont la floraison durera le plus longtemps !
Pour conclure voici les plantes annuelles et vivaces qui composent ma jardinière à dominante violette :
- un cyclamen (cyclamen persicum) ;
- des oeillets de Chine ;
- une fétuque bleue (festuca glauca) ;
- des chrysanthèmes « pompon » (chrysanthemum) ;
- un aster (aster) ;
- une heuchère (que j’avais chez moi) (heuchera) ;
- et une campanule (que j’avais aussi chez moi) (campanula muralis).
L’étape suivante a donc été de poser la jardinière sur la table du balcon, de remplir ladite jardinière avec du terreau puis d’agencer les plantes et de trouver le meilleur arrangement.
Une fois l’artiste satisfaite, il est à présent temps de dépoter les plantes une par une et de les planter à l’endroit choisi. Placer ensuite la jardinière à l’endroit voulu et arroser abondamment.
Pour que votre jardinière fleurisse plus longtemps il est important de couper fréquemment les fleurs fanées afin de stimuler la plante à produire d’autres fleurs.

Jolie composition, ça égaye le ciel gris ! Et c’est encore plus beau au soleil. Doit y’avoir du monde au balcon pour admirer la belle plante (enfin jardinière) :p
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