Les vacances sont finies, on est frais et dispos pour cette nouvelle année qui promet de belles plantations ! Bon évidemment, avec ce temps gris, on a quand même du mal à se projeter vers les beaux jours ! C’est pourtant en janvier que nous devons commencer à réfléchir à nos futures plantations, à l’organisation de notre petit jardinet et aux plantes que nous allons choisir de semer et celles que nous allons hélas, laisser de côté. C’est triste, j’entends déjà le glas sonner au loin pour les petites graines qui ne seront pas choisies… Mais reprenons-nous ! Nous n’avons pas un grand jardin mais seulement un balcon, alors restons raisonnables !
- Cela peut paraître évident mais on tâche de pointer le bout de son nez dehors pour vérifier que nos plantes se portent bien, que le paillage ne s’est pas envolé avec les tempêtes de décembre et que les voiles d’hivernage sont bien ajustés. Bref, si la plante est en bonne santé là-dessous. En cas de doute (symptômes : feuilles molles voire de couleur défraîchie), enlevez le voile : l’aération ne se fait pas bien. À la place paillez la plante, attendez qu’elle se remette et disposez à nouveau le voile d’hivernage.
- Pour ceux qui ont planté des fèves, elles sont sensibles aux températures négatives donc restez vigilants (je ne vous demande pas non plus d’acheter un thermomètre portatif à consulter toutes les secondes quoique… !). Lorsque les plants ont atteint 15 cm (munissez-vous d’un double décimètre bien sûr !) vous pouvez les butter, c’est-à-dire ramener de la terre aux pieds afin que les fèves fassent de nouvelles racines, qu’elles soient mieux ancrées dans la terre et qu’elles supportent leur propre poids quand viendra l’heure d’une récolte foisonnante.
- Trier vos graines, cela vous permettra de voir ce que vous avez (« Ha bon j’avais des graines de mâche de Rotterdam ? »), d’effectuer des commandes massives de graines à gogo et de trier les graines trop vieilles. Une astuce pour savoir si les graines peuvent encore germer : vous les placez sur un papier absorbant encore humide. Si elles ne germent pas au bout de quelques jours, jetez-les au compost (ça ne sera pas perdu pour tout le monde !)
- En parlant de compost, il serait bien de mettre les mains là-dedans et de le mélanger un peu afin qu’il s’aère. Cela va permettre aux vers rouges, (« Oh, c’est répugnant ! ») qui sont occupés à décomposer dans le bas du compost (là où les détritus sont les plus vieux), de se retrouver répartis sur l’ensemble du compost et de pouvoir faire leur travail de manière plus homogène.
- Le tri des graines fera germer en vous des idées d’agencement de votre potager et peut-être vous direz-vous que vous n’avez pas assez de contenants, ainsi vous pourrez réfléchir à l’achat d’un nouveau pot adapté à ce que vous allez y faire pousser.
- Si vous n’en pouvez plus d’attendre, vous pouvez commencer à semer des graines chez vous que vous irez repiquer en pleine terre après le passage des Saints de glace. Pour ma part, je vais semer des graines de glycine, on verra ce que ça donne !
Mais surtout, il est urgent de ne rien faire car dans deux mois la saison reprend alors on se repose et on fait le plein de sommeil !
Les bonnes adresses :
Tout ce froid m’a donné envie de m’intéresser aux plantes grasses (pour lesquelles j’ai peu d’attirance) qui résistent très bien aux basses températures. C’est par le biais d’un article paru dans Les quatre saisons du jardin bio que j’ai découvert la pépinière de Loulier. Marc Dosch y multiplie des plantes exotiques (agaves, yuccas, agapanthes…) de manière biologique et écologique et je vous enjoins à aller faire un tour sur son site, il y a vraiment de beaux spécimens (pour l’intérieur comme pour l’extérieur) : http://www.plantesexotiquesrustiques.com/.
Pour continuer sur notre lancée de gens passionnés qui cultivent de belles plantes dans le respect de la nature, je vais me tourner vers une plante que j’hésite encore à acquérir mais qui me fait très envie : le camélia. Figurez-vous qu’à la pépinière botanique de Jean et Frédérique Thoby, au Château de Gaujacq près de Nantes, on y cultive des camélias de toute beauté et pour un prix abordable. Sur leur site, https://www.pepiniere-botanique.com, on peut effectuer une recherche en sélectionnant la saison de floraison souhaitée. En plus, leurs pots sont biodégradables et ce ne sont pas de simples vendeurs, ils effectuent également des études sur la musique émise par les plantes ! Incroyable, il nous reste encore beaucoup de choses à découvrir sur le monde végétal !
Merci Pauline, et bonne année à toi!
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Merci bonne année à toi aussi!
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Merci Pauline pour les adresses. C’est très intéressant 🙂
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A reblogué ceci sur Jardiner bio.
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