Je vous sens un peu ramollis avec la venue de l’automne, c’est pourquoi j’ai décidé de vous inciter à vous mettre en action avec un article-tuto sur la manière d’entretenir ses jardinières ! Parce que le printemps et l’automne sont les meilleures saisons pour rafraîchir des jardinières que vous avez depuis des années, (ou depuis une saison) et dont les plantes s’étiolent par manque d’un renouvellement de substrat, etc. Bref je vous explique tout !
Vous vous rappelez de mes jardinières d’été et d’automne ? Eh bien avec l’été, certaines plantes ont succombé, d’autres ont en partie grillé, d’autres au contraire mériteraient d’être taillées parce qu’elles prennent trop de place… Passons tout de suite à l’atelier pratique avec la jardinière d’été !
Entretien de la jardinière d’été
Voilà la bête après un été passé au soleil. Je vous invite à aller voir mon article sur la jardinière d’été pour vous rappeler quelles plantes ont été installées.

Le constat est contrasté :
- Les lobélias sont morts (certes, il s’agissait de plantes annuelles mais ils n’ont même pas duré tout l’été !).
- Les euphorbes fleurissent mais ont les feuilles qui jaunissent : elles manquent d’eau.
- Les gauras à l’arrière-plan ont beaucoup fané aussi.
- Seul l’œillet mignardise et la plante devant ont apprécié ce terrain particulièrement sec.
Commençons par y voir plus clair :
Si vous ne savez pas par quel bout commencer, dites-vous que c’est comme lorsque vous vous apprêtez à passer l’aspirateur : rangez !
- Taillez les plantes qui prennent trop de place (pour ne pas qu’elles étouffent les autres, prennent toute la lumière…), les branches qui sont mortes et enlevez les plantes grillées. J’ai commencé par tailler la plante de devant afin qu’elle n’étouffe pas les autres, j’ai taillé les branches grillées des gauras et enlevé feus les lobélias.
- Grattez ensuite la terre pour la décompacter (la mienne était dure comme du bois) avant de remettre du terreau puis grattez à nouveau pour le mélanger à l’ancienne terre. Attention grattez autour des plantes, ne blessez pas les racines (les plantes sont sympas, elles s’en remettent, mais je préfère vous prévenir !).
- Ça y est, vous y voyez vraiment plus clair. Si vous constatez des espaces libres entre les plantes, n’hésitez pas à planter autre chose, ou à semer une verdure pour cet hiver.

- Enfin, si la saison est encore douce prévoyez un système pour arroser les plantes qui demandent plus d’eau que les autres dans votre jardinière.
J’ai placé une oya entre les deux gauras qui ont subi la sécheresse avec bravoure et décrépitude. Ainsi, les euphorbes qui les jouxtent pourront en profiter et la plante de devant n’y aura pas accès ce qui lui permettra de garder les pieds au sec (puisque ça lui convient).
- Pour finir, les débris de votre taillage peuvent servir de paillage. S’ils sont un peu durs, coupez-les en petits morceaux au sécateur afin qu’ils ne soient pas trop longs à être décomposés par les petites bêtes du sol (les petites bêtes dont je parle dans les auxiliaires du jardin). S’ils ne sont pas exploitables, direction le compost !
Tadam !

Entretien de la jardinière d’automne
Comme c’est l’automne, il serait bien d’entretenir et de refleurir un peu cette jardinière qui manque de fleurs. Pour vous rafraîchir les idées direction mon article une jardinière pour les mois tout gris.
Les pensées (Viola cornuta) sont annuelles, voire bisannuelles pour certaines. J’avais resemé les graines de ma pensée précédente mais je ne voulais pas attendre, j’en ai donc racheté une autre.
Les pétales bleu clair m’ont fait penser à une aquarelle, je l’ai donc adoptée ! Évidemment, c’est un peu difficile de choisir une pensée. On les a tellement vues et c’est vraiment connoté « fleurs de grands-mères ». Aussi je vous conseille de sortir les pensées des présentoirs, on se rend ainsi mieux compte de leur beauté tout en simplicité. Par ailleurs, il faut rendre à César ce qui appartient à César : nos grands-mères avaient raison d’en garnir leur jardin. Les pensées ne fleurissent pas qu’à l’automne, elles durent jusqu’au mois de mai (et puis les fleurs sont comestibles, si vous avez un petit creux et que votre frigo est vide comme votre ventre, vous n’aurez plus qu’à les cueillir) !

- Il me fallait tailler la fétuque bleue (pour enlever les brins morts), la campanule (devant la fétuque), tailler les œillets de poète et couper leurs fleurs fanées. Surtout, tailler les chrysanthèmes dont les grandes tiges avaient pour la majorité fait don de leur sève au soleil (certains rameaux sont morts).
- J’ai enlevé l’ancien paillage (que j’ai mis de côté) avant de gratter la terre entre les plantes. La terre était bien tassée, il fallait donc rajouter du terreau (et pas seulement en mélanger du neuf au vieux) pour combler les espaces vides de la jardinière.
- J’ai fait un trou et planté ma jolie pensée (sur le devant de la jardinière, elles aiment bien être le centre de l’attention).
- J’ai paillé avec mes résidus de tailles, l’ancien paillis et avec les feuilles mortes qui traînaient sur le sol de mon balcon.
Et hop ! voilà le travail ! Je reconnais que ce n’est pas flagrant de loin, mais je vois une nette différence. Oh et puis admirez ce paillis maison !
Voilà le résultat une semaine plus tard, la pensée m’a fait plein de fleurs !

Ce n’est pas parce que c’est l’automne et qu’il fait moins beau qu’il ne faut plus jardiner ! Il y a encore beaucoup de choses à faire sur le balcon avant de pouvoir se la couler douce cet hiver !
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