Je ne sais pas vous mais moi ce temps froid et humide commence à me taper sur les nerfs. J’ai donc décidé de commencer les travaux de printemps (semailles en tout genre, rempotage, épandage de compost, entretiens divers et variés…) en me disant – comme un pote qui arrive en retard – que commencer l’apéro le fera venir ! Eh bien, ça ne marche pas comme ça et ce n’est finalement que fin mai qu’on peut se dire que le printemps est là ! Qu’à cela ne tienne, voici quelques travaux que vous pouvez effectuer dès maintenant.
Les physalis
J’avais acheté des physalis en septembre dernier (revoir mon article sur ces jolies lanternes oranges) et m’étais jurée qu’ils devaient survivre cette année… Il me reste un seul pied ! Mais ce n’est pas vraiment assez pour remplir un pot. Comme il m’a fait des fruits, j’ai décidé de récolter les graines et de les semer.
- Coupez un fruit qui vous a l’air fripé et pas en grande forme (le mieux c’est que le fruit ait moisi autour comme ça la graine est tout propre) et semez.
J’ai effectué ces travaux le 28 avril et pour l’instant rien n’a poussé. Peut-être que les graines n’étaient pas assez mûres… !
Semailles
En mai, c’est le début des semis en pleine terre (normalement mais tout dépend du temps !).
Beans and Ipomée
J’avais un petit pot qui ne servait pas à grand-chose et que j’ai dû rehausser en mettant le grillage d’une cage dessous (tout sert à quelque chose). Il était trop penché et la terre séchait tout de suite et ne servait à rien (ce qui était fort dommageable).

Comme c’est un pot en hauteur je me suis dit que j’allais y semer des plantes ayant besoin de tuteurs pour qu’elles courent sur la rambarde. J’ai donc semé quatre variété différentes de haricots et au centre de l’ipomée pourpre (une plante grimpante qui a l’air très jolie).
J’ai dû attendre un mois avant que ce petit monde ne commence à germer (semé le 28 avril, première germination le 20 mai) ! Je commençais à me dire que les graines n’allaient rien donner (patience est maîtresse de vertu, c’est ce que je devrais me répéter plus souvent).

Avocat and radis
Autour du plant d’avocat (mettez le noyau dans la terre, ça germe, c’est magique) j’ai décidé de semer une ronde de radis « Sora ». Dès que j’ai une petite place de libre dans un pot, j’en profite pour semer des radis (tout en prenant soin d’en laisser monter en graines pour n’être jamais à court de graines). Ainsi la terre ne reste jamais à nu.


Fin mai sauvetage des potimarrons
Ha les potimarrons dans le coin de mon compost annexe, je les ai tous sauvés ! Ils étaient tous entrelacés, ce n’était pas chose aisée.
Et voilà mes 5 petits rescapés en rangs d’oignon !

Entretenir et s’occuper de son compost
Un compost ça s’aère mais ça se vide aussi (sinon bonjour la montagne d’humus !), c’est le moment d’en épandre sur vos contenants une fois le paillage enlevé (n’oubliez pas de griffer la terre pour l’incorporer) pour nourrir vos plantations.
- Enlevez le paillis d’hiver s’il n’est pas décomposé pour faire de la place pour vos plantations d’été : le paillis de paille, c’est bien en hiver, mais après ça se décompose mal et ça n’apporte pas beaucoup de matières nutritives aux plantes alors houste la paille ! Je la garde dans un sac pour pailler mes cultures en été (je la laisse à l’air libre quelques jours, le temps que les insectes puissent se trouver un autre endroit où crécher).
- Nourrir ses plantes : certaines de mes jardinières (ça fait un peu plus de quatre ans que je les ai) semblaient à bout de souffle, j’ai donc décidé d’épandre du compost mi-mûr dessus et de griffer la terre pour l’incorporer : une pierre deux coups, j’enrichis ma terre et j’aère le compost (bonjour limaces !).
- Secret d’un bon compost : l’aération ! Le vider un peu (parce qu’il était presque plein) permet de faire de la place pour cet hiver. C’est aussi plus simple pour l’aérer !
- privilégier au maximum le compost de surface (c’est-à-dire, mettre directement les épluchures de légumes aux pieds des plantations par exemple. Si l’ensemble prend trop des airs de poubelles, recouvrez d’une couche de foin ou de feuilles mortes).

Nouvelles d’un rescapé : le papyrus
Sauvé pour celui qui était dans le gros pot. Pour l’autre, c’est fini… Quand je dis que plus le pot est grand plus la plante résistera bien au chaud/froid, ce n’est pas une blague !
Merci pour vos judicieux conseils, m’dame !
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