Sus au balcon ! Le tout début du mois d’avril rimait avec trouvaille de logement sur le fil ! Et oui, à 6 jours près je me retrouvais sous un pont à brouter mes épinards, mes choux et mes blettes !
La rapidité et la précipitation ont donc été mes maîtres mots et, autant vous le dire, déménager 8 m2 de balcon (dont deux composts) c’était vraiment sympa. J’ai pris le parti de mettre le maximum dans ma voiture (grâce à deux de mes amies qui ont su surmonter cette épreuve digne de Koh-Lantah – bébêtes cachées sous les pots, terre collante sous les doigts, lourdeur des charges !) afin d’éviter quelques maladresses de déménageurs.

L’avant désencombrement

La végétation repart : c’est quand même un crève-cœur de quitter ce beau balcon et de prendre le risque d’abîmer des plants pour un déménagement.
Le pré-déménagement
Voilà tout ce que nous avons pu caser dans ma voiture (qui a pris des allures très végétales ! Certaines feuilles venaient me chatouiller la nuque… Ha non, c’est une bête ! Inspirer, expirer, surtout garder le volant bien en main et haaaa mais pas dans mon nez !… Oh tiens, une fourmi se promène sur mon tableau de bord ?!).

Encore un peu et j’aurais dû me séparer de certaines plantes (me sépa… quoi ? Je les aurais mis dans ma chambre ok ?!).
Le déménagement
Ça y est, c’est le grand jour et il restait encore pas mal de plantes à mettre sur le balcon. Mes parents, qui ont accueilli les déménageurs à Rennes, se sont demandé quand ils arrêteraient de décharger des pots de leur camion !
Mince, je ne retrouve plus Eusébio, dans quel carton je l’ai mis ?

Bon, on la met cette table ou quoi ?!
Nouvelles arrivées
Ce qui est quand même super dans un déménagement avec 20m2 en plus, c’est qu’on peut récupérer des plantes supplémentaires !
C’est ainsi que j’ai hérité des « trognons » d’orchidées que maman ne supportait plus de voir et du bonsaï de la maison quelque peu défolié.
Ces orchidées sont à retrouver dans mon article Les orchidées où on les retrouve en pleine forme, bien fleuries (mais c’était en 2018). J’ai été le consulter à nouveau pour deviner laquelle fleurira comment (une fois remises de leurs émotions). C’était instructif de voir le nombre de feuilles qu’elles avaient encore…!

Sans un semi, été amaigri ?
Le résultat de ce déménagement et de cette recherche de logement c’est que je n’ai absolument fait aucun semi ! Je suis très, très en retard. Mais, fort heureusement, j’ai été bien inspirée d’avoir laissé les plants secs assez longtemps cet hiver (jusqu’au déménagement en fait !) : certaines plantes se sont semées toutes seules, comme des grandes (j’aime quand la nature me fait des cadeaux !).
J’ai relevé :
- Des plants de tomates.
- Du shiso (il s’est ressemé partout !).

- De la bourrache (avec ses petites feuilles duveteuses que je reconnaîtrais entre mille).

- Un peu de persil plat qui s’est ressemé !
- De la mauve.
- Et de l’ipomée !
C’est déjà pas mal comme semis, moi qui n’ai rien fait ! Mes plantes sont ravies de cette nouvelle orientation ouest et deviennent beaucoup plus grosses ! Je vais enfin pouvoir manger des épinards de chez moi !
Épinard géant d’hiver Épinard Matador Chou Kale qui a triplé de volume avec le soleil
La semaine prochaine nous verrons ce qu’on sème en avril quand on est en retard ! Mais la nature est généreuse et nous laisse le temps de nous remettre !
Si vous êtes impatients vous pouvez déjà aller consulter les objectifs du mois d’avril 2020 et mai 2020. Si vous ne savez pas comment faire des semis ni dans quoi les faire pas de panique, c’est par ici !
Sacrée aventure jardinière ! Un véritable convoi exceptionnel mais ouf ! Tout le monde est arrivé à bon port. Ou plutôt… à bon balcon ! 😉
Entre les plantes à porter et les épinards géants, il y a de quoi faire pour battre Popeye !
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Bon emménagement Pauline!
Tes pots auront mieux tenus que par envoi postal!
Bises
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