Mon balcon en avril

Avril c’est le mois où tout repart, c’est aussi le mois où on a l’impression que l’été est à nos portes. Prenez garde, cette douceur n’est que passagère et les nuits sont encore froides (même si je sais que vous avez très envie d’avoir déjà vos récoltes d’été). « Henry ? Henry mon ami j’en ai assez de manger des épinards, de la laitue du comté voisin et toutes autres verdures : faites-moi pousser des tomates ! Je veux de la couleur dans mon assiette ! »

Je vois qu’il y en a qui s’impatientent vraiment ! Mais regardez comme tout repousse après l’hiver (c’est émouvant !).

• La ciboulette et le timide estragon sont bien là (envahis par les feuilles de crocus).

Jardinière bien verte, mais où se cachent-ils ?

estragon au cœur de la forêt vierge de crocus

Fringante ciboulette

• Les narcisses ont terminé leurs floraisons. Grâce à eux et aux crocus, l’hiver m’a paru moins long !
• L’érable est magnifique avec ses feuilles pourpres.

• L’oseille à droite a bien poussé et l’agastache s’est resemée. Au centre la chicorée Palla rossa peine à s’épanouir.

• À propos de chicorée Palla rossa, je tiens à dire que pas une seule n’a atteint une taille respectable (mes 4 plants restent tous au même stade). Je me demande si ce n’est pas par manque de soleil.

Jardinières fleuries

• Celle de printemps est encore très jolie, la floraison des giroflées a succédé à celle de la jacinthe et les myosotis commencent tout juste à développer leurs délicates fleurs bleues.

• Celle d’hiver repart (curieusement !) : les œillets de poète commencent à refleurir, la pensée aussi même si elle ne s’est pas beaucoup développée dans la jardinière. La bruyère a terminé sa floraison mais cela me fait quand même une jardinière bien garnie avec une belle présence végétale vigoureuse !

• La jardinière d’été n’a curieusement pas supporté la sécheresse de ce mois d’avril ! Je n’étais pas chez moi et hélas ma belle plante grasse aux feuilles grises (dont je ne connaissais même pas le nom) a séché et les gauras aussi. La campanule est toute petite et n’a pas l’air bien vaillante. En revanche l’œillet mignardise est toujours aussi bien portant et fringant.

Le potager

Pendant mon absence tous les légumes sont montés en graines (parce qu’ils n’ont pas été récoltés ou parce qu’ils n’ont pas apprécié le manque d’eau et qu’ils se sont dit « mince, il faut que je me reproduise vite ! »). Navets et mizunas me font donc des petites fleurs jaunes et la mâche ne devrait pas tarder à les suivre. Même l’épinard fait de même alors que je n’ai pas du tout pu en goûter une seule misérable feuille !

Pour l’instant, entre le navet et les épinards, c’est le même combat : je n’arrive pas à en récolter. Les épinards parce qu’ils sont trop petits et montent trop vite en graines et les navets parce qu’ils « filent » (n’ont pas leur racine qui grossit, le « fameux » navet) et montent en graines.

Cela dit, ces fleurs habillent mes jardinières et nourrissent les abeilles !

Voilà mes quatre pieds de chicorée, tout petits !

Papyrus de mon cœur

Oui c’est cruel, mais à mon retour de vacances toutes les feuilles de mon papyrus de Madagascar étaient grillées. Et pour les deux plants ! J’espère qu’ils vont repartir. Celui qui est dans le plus grand pot a l’air de repréparer des feuilles mais pour l’autre dans le tout petit pot, j’ai peur qu’il ne soit trop tard…

Après ce tour d’horizon, cela permet de voir les pots disponibles maintenant et dans un futur proche pour commencer les semis d’avril en pleine terre (et réfléchir à l’agencement de son potager pour les plantations de mai : tomates par exemple !).

J’espère pouvoir trouver de la place pour tout le monde !