Au menu de cette saga, la découverte d’un jardin en friche, la création d’un potager… et tout cela avec la participation de Chloé (machèrsoeur) qui a fait des dessins fantastiques pour illustrer ces articles !
Que c’est bon de quitter Paris et sa pollution pour atterrir dans les Charentes ! Et cette fois-ci ce n’est pas pour venir en aide à des détenteurs de balcons mais bien d’un jardin ! Chloétibo en sont les heureux locataires et l’idée était de leur donner l’élan pour en prendre possession. Au 22 juin, cela faisait à peine un mois qu’ils avaient emménagé et ils ne savaient pas par quel bout attaquer leur jardin de 70m2.

On les comprend, tout était en friche ! L’herbe très haute « Attention un serpent ! », les adventices dans l’allée (et ce putain de voile anti-mauvaises herbes qui ressort du gravier. Comme si quelqu’un avait laissé traîner ses bouts de torchons dans les cailloux), les rosiers (beuh) qui empêchent d’ouvrir correctement les volets parce que trop grands… Bref, le fouillis ! Il allait falloir mettre un peu d’ordre dans tout ça !
Tour du propriétaire
Dans cette jungle indomptée, un petit tour de jardin nous a permis de découvrir les plantes laissées là par les locataires précédents, de se rendre compte du parcours du soleil et de se faire une idée du type de terre du jardin.

Déterminer les zones
Inutile de se lancer tête baissée dans le jardinage, de creuser des trous n’importe où et de se rendre compte après que « oups, c’était pas le meilleur endroit » et de faire un autre trou ailleurs (bonjour l’impact sur la biodiversité). Aussi il est important de définir ses envies et ses attentes et de déterminer les zones en fonction du terrain.
L’objectif de Chloétibo c’était d’avoir un compost (pour limiter leurs déchets) et un potager pour pouvoir en profiter cet été (et même sur le reste des saisons). Ce jardin avec ses herbes hautes m’a beaucoup inspirée et ça m’aurait fait mal au cœur que tout soit tondu ! Je leur ai proposé de laisser les herbes hautes pour que les insectes aient toujours à manger (les oiseaux en profiteront aussi) et de prévoir des cheminements à travers ces herbes hautes, façon jardin à l’anglaise.

- Zone à compost : elle doit être facile d’accès pour éviter les moments de flemme type « c’est chiant d’aller jusqu’au compost ! » tout en étant à l’abri des regards parce que ce n’est pas très esthétique (en principe).
- Zone à potager : cette zone doit être proche de la maison, parce qu’on y fera beaucoup de récoltes et on devra s’en occuper souvent. Comme ce sera une zone agréable et bourdonnante de vie, c’est plus sympa de l’apercevoir depuis la maison.

- Prévoir les cheminements (pour éviter d’avoir à tondre toute l’herbe et laisser au jardin son côté bucolique). Petit plus zéro pollution : adoptez une tondeuse manuelle (ou alors un troupeau de cochons d’Inde), ça ne fait pas de bruit et ça ne dépense pas d’énergie !
- Zone pour boire un verre : la terrasse c’est bien, mais pouvoir manger tout près de ses plantes, c’est mieux !
Désherbage de l’allée
Une fois qu’on a déterminé toutes ces zones, y a plus qu’à ! Et on a commencé par désherber (moi qui ai une sainte horreur du désherbage) l’allée gravillonnée qui mène à l’entrée de l’humble bâtisse (classée patrimoine). Le fameux voile anti-herbe façon draps sales s’est lui-même vu expulsé de l’allée.
Ha, une bonne chose de faite !
Et tous ces déchets verts, ne me les mettez pas à la déchetterie, ils serviront de paillage ou iront directement au compost ! Il en va de même pour les résidus de taille (branches, feuilles…).
Au programme du prochain épisode : l’achat de plantes pour le potager et d’outils pour jardiner (oui parce que quand on débute on a rien de riennn, non on ne regrette rien ! Ni l’herbe folle sous nos guibolles, ni les cals, tout ça nous est bien égaaaal !) et la création du potager.
… Je reprendrais bien du pineau !
Sympa cet article et ses illustrations !
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