
« Henry ? Henry ? Je ne vous vois plus à travers toutes ces broussailles ! »
Eh oui, il fallait s’y attendre. Des années que nous sommes confinés et on s’imagine bien que j’ai eu le temps de faire plein de choses sur le balcon ! Je me suis enfin attaquée aux racines de la forêt de chèvrefeuille pour pouvoir planter d’autres choses dans son pot, j’ai commencé à enlever le paillis et j’ai vidé une bonne partie de mon compost dans mes cagettes en vue des futures plantations. J’ai bien évidemment continué mes semis ! Allez, je vous emmène en visite dans la forêt amazonienne !
La jeune forêt
Dans une clairière, de jeunes pousses d’arbres comestibles ont commencé à pousser : buisson de Grenobloises, jeunes tournesols « disque solaire », kale de Roumanie. Comment je mange sur mon balcon maintenant ?
La végétation commence aussi à envahir l’intérieur de l’appartement : arbre à tomate, capucine géante, piment géant de Chine, autant d’espèces comestibles différentes qu’il me faudra repiquer dans la forêt (parce qu’on ne va pas se mentir, je commence à manquer de place).

Dans toute cette débauche de plantes spontanées j’ai quand même trouvé le moyen de semer des radis tout simples « flamboyant » pour me rappeler le temps où mon balcon avait des proportions plus humaines.

Les bêtes sauvages
Avec la végétation dense, de grands herbivores ont fait leur apparition ainsi que des suceurs de sève (proches cousins de la sangsue commune) : limaces, pucerons, fourmis, aleurodes… en espérant que leurs prédateurs arriveront bientôt, je dois sans cesse garder un feu allumé pour les tenir éloignés.

Soin du sol
Pour continuer à avoir des cultures, il est important d’épandre la tonne de matière organique produite par la forêt amazonienne sur mes zones de culture, et d’enlever le paillage avant (que je ne remettrai que lorsque la terre sera un peu réchauffée et que quelques pousses issues du compost pointeront le bout de leur nez).
Les fleurs du moment
La forêt est très verte en ce moment mais quelques rares fleurs réussissent à tirer leur épingle du jeu.
Les arbres centenaires
Quelques vieux arbres sont toujours à mes côtés après toutes ces années et sont la star de leurs cagettes.



Survivants et nouveaux arrivants
Mon papyrus a survécu à l’hiver particulièrement rude que nous avons eu cette année. Mes carottes connaissent une croissance inquiétante et la menthe que j’ai récupérée dans un supermarché désaffecté se porte bien !
Allez, heureusement que je suis la seule habitante de mon immeuble (les arbres l’ont envahi, forçant les urbains à déménager. Dieu merci, l’arbre a décidé de ne pas passer par la case studio et sert désormais de fondations) avec toute cette jungle sur mon balcon ! À bientôt !


Quelle jungle ce balcon ! Il va te falloir une boussole pour ne pas t’y perdre.
J’aimeAimé par 1 personne